ACTUS LOCALESÉCONOMIESPORTS

Transferts de compétences, de matériel, de salariés… Paris 2024 et Tahiti 2027 en mode relais

Noelline Parker, présidente du Coj Tahiti 2027 et Barbara Martins-Nio, directrice du site Tahiti pour le Cojo Paris 2024.

Une convention a été signée ce mercredi entre le comité d’organisation des épreuves de surf des Jeux olympiques et celui de Tahiti 2027. L’idée : faire profiter les Jeux du Pacifique de l’expérience acquise dans la préparation et la gestion de la compétition de juillet. Le partenariat prévoit de faire entrer le Coj 2027 au cœur de l’organisation de Teahupo’o 2024, de lui laisser en héritage du matériel, gratuitement ou à bas coût, ou encore de faciliter des recrutements d’ex-salariés. Une alliance « logique » et une opportunité pour Noelline Parker, la présidente du comité Tahiti 2027.

Grande alliance sportive, ce mercredi, du côté du COPF. Barabara Martins-Nio, directrice du site de Tahiti pour le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 (Cojo), et Noelline Parker, présidente du comité des Jeux du Pacifique 2027 (Coj 2027) ont signé une convention annoncée de plusieurs semaine, qui vient lier ces deux évènements majeurs organisés en Polynésie. Un partenariat qui porte avant tout sur le partage de compétences entre les deux structures, principalement depuis le Cojo 2024 vers le Coj 2027, calendrier oblige. « Ça a déjà commencé », prévient Noelline Parker, la présidente du comité Tahiti 2027. Des membres du Coj sont ainsi intégrés à certaines réunions d’organisation de l’épreuve de surf des JO ou des évènements qui y sont associés. Et le partage s’intensifiera pendant la compétition elle-même : des observateurs du Coj seront accrédités pour « suivre de l’intérieur la livraison opérationnelle des Jeux olympiques ».

Laisser un « héritage »

L’idée, pour Paris 2024 est de veiller à « transférer ses connaissances et son savoir-faire aux équipes de salariés et de bénévoles » qui travailleront, pendant trois ans encore, sur Tahiti 2027. Une chance et un « privilège » pour Noelline Parker : « On est conscient que les Jeux du Pacifique n’ont pas le même niveau d’exigence que les Jeux Olympiques. Mais la manière de travailler, l’expertise qu’on peut en tirer en matière de préparation, de planification, de communication, de gestion de données… Ce sont choses pour lesquelles on a besoin d’apprendre et d’ouvrir nos horizons ».

La convention organise aussi « l’héritage » matériel et humain de Teahupo’o 2024. Le comité Tahiti 2027 pourrait ainsi bénéficier du « programme de seconde vie » des Jeux olympiques en récupérant du matériel après la compétition du PK0. Bungalows, conteneurs, informatique, mobilier… Tout ne sera pas donné gratuitement, il est aussi question de « revente », mais le Coj 2027 se félicite d’avance de « tarifs défiant toute concurrence ».

« Pourquoi pas aller chercher d’autres évènements » grâce à cette expertise

Enfin, le document évoque la question des salariés polynésiens de Paris 2024 qui devraient être « informés prioritairement sur les futurs postes à pourvoir au sein du Coj 2027 ». Le comité des Jeux du Pacifique reste bien sûr souverain pour faire ses recrutements. « Mais ce sont des gens qui auront acquis une belle expérience, et c’est logique d’en profiter et d’en récupérer un maximum », reprend Noelline Parker. « Logique » aussi d’organiser ce passage de relais entre deux évènements qui vont marquer le fenua. « Et je pense que ce qui est intéressant, au delà de 2027, c’est pourquoi pas, pour le Pays, d’aller chercher d’autres évènements pour devenir une plateforme d’évènementiel, reprend la présidente de Tahiti 2027. À notre taille bien sûr, mais sur lesquels l’expertise de la Polynésie va continuer à s’accroître ».

 

Article précedent

Une journée FIFA Women’s Football Campaign à la FTF

Article suivant

En Nouvelle-Calédonie, Macron promet "de ne pas passer en force", mais pose ses conditions

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Transferts de compétences, de matériel, de salariés… Paris 2024 et Tahiti 2027 en mode relais