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Un cachalot échoué à Taha’a

© Vairua Metua

Un cachalot adulte s’est échoué à Taha’a, sur le récif, entre deux motu, annonce l’association Mata Tohora. Dès jeudi matin, la commune va mettre en place une équipe chargée d’évacuer la carcasse de l’animal. Il est recommandé de respecter un périmètre de sécurité de 200 mètres autour du cachalot.

L’association pour la protection des mammifères marins de Polynésie, Mata Tohora, a été prévenue ce mercredi de l’échouage d’un cachalot adulte à Taha’a, aux îles Sous-le-vent. D’après la fondatrice et directrice de l’association, Agnès Benet, l’animal mesure 12,3 mètres et il pèse environ 20 tonnes. C’est « un petit adulte », précise la docteure en biologie marine. On ne sait pas ce qui a provoqué la mort du cachalot, qui était dans un état de décomposition avancée quand il a été découvert sur le récif.

L’état de l’animal ne permet pas de réaliser une autopsie, mais des prélèvements extérieurs seront effectués « pour avoir des informations complémentaires sur différents dosages de métaux lourds », précise Agnès Benet. Quant à l’évacuation de la carcasse, c’est à la commune de s’en charger. Le maire adjoint a assuré qu’une équipe sera mise en place dès jeudi matin pour emporter les restes de l’animal au large. C’est toujours une « opération délicate », souligne la directrice de Mata Tohora, qui précise que c’est le sixième échouage de mammifère de l’année.

Un réseau local d’échouage mis en place

L’association a été chargée par le Pays du suivi et de la gestion de ces échouages dans les eaux polynésiennes, sous l’autorité de la direction de l’environnement. Un réseau local d’échouage a été mis en place en avril dernier et Mata Tohora va sensibiliser le grand public sur les opérations à mettre en place en cas d’échouage. La première chose, c’est d’informer la mairie, les pompiers, la gendarmerie, la Diren ou Mata Tohora pour mettre en place la procédure le plus rapidement possible. Il y a aussi un périmètre de sécurité à respecter, ajoute Agnès Benet.

Cet échouage de cachalot n’est « pas un cas isolé, mais c’est moins connu que les baleines à bosse », indique Agnès Benet. D’autres cas se sont déjà produits aux Tuamotu, notamment.

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