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Un passeport mobilité pour les chercheurs d’emploi

©Pascal Bastianaggi

Mercredi à la présidence  a eu lieu la signature de la convention Ladom relative à l’accès et à la formation et à la mobilité des Polynésiens en recherche d’emploi. A l’instar du passeport mobilité pour les étudiants, le Pays, et l’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité ont mis en place un passeport mobilité pour la formation professionnelle. Celui-ci s’adresse aux personnes désireuses de se former mais qui ne trouve pas sur le territoire les formations qu’elles recherchent. Le Pays et l’Adom prennent à leur charge, billet d’avions et rémunérations ainsi qu’une aide à l’installation, à condition toutefois que les formations demandées correspondent aux besoins des entreprises du pays.

En Polynésie, certaines entreprises ont des postes à offrir, mais ne trouvent pas forcément, parmi les demandeurs d’emplois, les profils recherchés. Et pour corser le tout, les formations pour les domaines dans lesquels les entreprises sont demandeuses, n’existent pas sur le territoire. Il faut partir en métropole se former, avec toute la cohorte d’obstacles qui en découle. Coût du billet, logement et coût de la vie.

Conscient de cette situation, le Pays et Ladom dont le représentant local est le haut-commissaire René Bidal, ont signé une convention qui permet l’accompagnement des demandeurs de formation en métropole. Outre le billet aller/retour pris en charge dans sa totalité, les postulants au départ se verront pris en charge afin d’être mis dans les meilleures conditions possibles pour suivre leur cursus. Les explications du haut-commissaire, René Bidal.

Condition sine qua non pour bénéficier de cet accompagnement : la formation désirée doit correspondre à une demande spécifique des entreprises locales. Ainsi, le Sefi dispose d’un catalogue de formation, qui correspond à leurs demandes. D’autres formations suivront en fonction des besoins des entreprises. Pour l’heure, sur les 18 places qui sont actuellement à pourvoir, il en reste quelques unes comme l’explique Christophe Misselis, en charge de la programmation des formations professionnelles pour les demandeurs d’emplois au Sefi.

A noter que le passeport mobilité pour la formation ne s’adresse pas qu’aux jeunes, il est accessible aussi aux personnes d’âge mûr, demandeurs d’emploi ou qui désirent se reconvertir. Les personnes intéressées par le passeport mobilité doivent s’adresser directement au Sefi.

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1 Commentaire

  1. motook
    9 août 2018 à 18h18 — Répondre

    Voilà, prise en charge du transport, de la rémunération et du coût de la formation. C’est très bien. Mais pendant ce temps nos jeunes militaires qui partent en poste en métropole n’ont pas droit à la prime d’installation, ni à l’indexation bien entendu. Il faut être département d’outre mer pour avoir la prime d’installation et métropolitain muté en Polynésie pour avoir l’indexation. Mais pour le gouvernement Macron ce n’est pas une inégalité de traitement … Alors c’est quoi ? Comment font-ils ces jeunes si les parents ne peuvent pas assurer ? Ils dorment à même le sol dans leur appartement ? Ils mangent des conserves froides ? Ils lavent leur linge à la main ? Alors que leur camarades des DOM peuvent s’installer un minimum de confort grâce à la prime. Allez leur dire qu’il n’y a pas inégalité de traitement…On se croirait revenu à l’époque de l’AOF et de l’AEF.

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