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Au tour de la Fape d’interpeller les candidats

© Cédric Valax

La Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape), Te ora naho, interpelle les candidats aux élections territoriales sur les sujets environnementaux. La fédération propose « 10 priorités » aux candidats en lice.

Traitement des déchets, transition énergétique, protection des écosystèmes et de la biodiversité, promotion de l’agro-écologie ou encore du tourisme durable… Après l’association contre les nuisances sonores, Te ora hau, c’est au tour de la fédération polynésienne des associations de protection de l’environnement (Fape), Te ora naho, d’adresser une liste de « propositions écologiques » aux partis politiques en lice pour les prochaines territoriales. Sur son site Internet, la fédération interpelle tous les candidats sur dix sujets environnementaux en leur posant directement deux questions : « Ces sujets sont-ils prioritaires pour vous ? » et « quelles mesures vous engagez-vous à mettre en œuvre ? ». Pour Pauline Sillinger, consultante en développement durable pour la Fape, le plus important est que ces sujets soient lancés dans le débat public.

La Fape propose notamment une trentaine d’actions concrètes aux futurs dirigeants du Pays. Par exemple, interdire la distribution de tous les emballages en plastique, réduire le volume des déchets par le compostage, classer 30% des eaux de la Polynésie française comme réserve marine, instaurer des repas bios dans les cantines scolaires, planifier la suppression progressive de tous les produits phytosanitaires ou encore donner au ministère de l’Environnement une place prioritaire dans l’ordre protocolaire du gouvernement.

« La mise en œuvre de ces mesures prioritaires permettrait de créer des emplois verts. Il est donc nécessaire d’organiser aussi des formations professionnelles adaptées aux métiers du développement durable », estime Te ora naho, qui se dit préoccupée par les grands projets comme la ferme aquacole de Hao, la pêche industrielle aux Marquises ou le Village tahitien à Punaauia. Pauline Sillinger estime que le fenua a beaucoup de progrès à faire en matière d’environnement.

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1 Commentaire

  1. Viniura
    9 avril 2018 à 15h24 — Répondre

    Pardon, mais ils font quoi la FAPE ? Un communiqué d’accord. Mais ensuite ?
    Dites les candidats, vous pourriez pas l’interpeller ?

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