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Christian Vanizette lance son incubateur à Tahiti

Christian-Vanizette. © Élodie Largenton

PRISM, c’est le nom d’un incubateur de projets polynésiens lancé par l’entrepreneur et désormais célèbre créateur de MakeSense, Christian Vanizette, avec la CCISM. L’idée est d’aider les start-ups à se lancer et à trouver des investisseurs pour se développer.

Aider des premiers projets à démarrer et instaurer une culture de la start-up en Polynésie française pour créer les emplois de demain, c’est le double objectif de l’incubateur PRISM, porté par la Chambre de commerce et Christian Vanizette. Après avoir lancé, à Paris, un incubateur dédié au social business, MakeSense, le jeune entrepreneur polynésien souhaite donc faire bouger les choses au fenua.

Entre six et dix places sont disponibles. « Ça va dépendre de la qualité des projets », explique Christian Vanizette. Pour bénéficier de l’accompagnement de PRISM, il faut proposer une solution innovante à un problème, vouloir utiliser les nouvelles technologies pour y arriver, et que son projet soit récent (moins de deux ans). Ça laisse la place à de nombreux porteurs de projet. « Tout le monde peut tenter sa chance », souligne Christian Vanizette.

Christian Vanizette espère avoir environ 150 candidatures. Et il précise que même les start-ups qui ne seront pas sélectionnées pourront bénéficier d’un accompagnement, moins intense certes, mais utile pour pouvoir postuler à nouveau et faire partie de la prochaine promotion. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le monde des start-ups ne s’arrête pas à l’Internet et au numérique, précise Jean-Romain Micol, de la French Tech, accélérateur de start-ups du ministère de l’Économie.

Pour fédérer un mouvement autour des start-ups, il ne suffit pas de trouver des jeunes motivés, il faut aussi convaincre les investisseurs locaux du potentiel de ces nouvelles entreprises. « Une fois qu’on a la première promotion, le but du jeu, c’est d’aller voir les investisseurs pour qu’ils deviennent des business angels et investissent 300 000, 500 000 et jusqu’à un million de Fcfp pour aider les projets à démarrer », explique Christian Vanizette. Ceux qui souhaitent bénéficier de l’incubateur PRISM ont jusqu’au 30 avril pour déposer leur candidature.

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2 Commentaires

  1. Tiare
    17 mars 2017 à 13h50 — Répondre

    M. Vanizette est un jeune entrepreneur dynamique, aux idées innovantes, dans l’air du temps, mais je pense que pour adhérer à son projet il faut avoir des idées certes mais il faut aussi savoir se dépatouiller avec les différents moyens modernes mis à notre disposition, numérique, internet etc…C’est un jeune homme qui va de l’avant en tous les cas. On ne peut que le féliciter.

  2. Mahinui Poe
    18 mars 2017 à 1h09 — Répondre

    Ou on peut s’inscrire ???

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