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Création du « Comité local d’aide aux victimes »

©Presidence

Créés suite aux attentats de 2015, les comités locaux d’aide aux victimes ont vu leurs missions étendues à toutes les victimes d’événements traumatiques. En Polynésie, État et Pays vont travailler ensemble pour rendre ce comité opérationnel. À terme, un guichet unique ?

Le haut-commissaire Dominique Sorain et le procureur de la République Hervé Leroy ont installé ce mardi matin le « Comité local d’aide aux victimes » (CLAV), une structure dont chaque département français est doté.

Institués par décret en 2016, les CLAV ont rapidement vu leurs missions étendues aux victimes des catastrophes naturelles et des accidents collectifs tels qu’accident d’avion ou naufrage, comme le dit Dominique Sorain :

Le CLAV concerne aussi les victimes de violences domestiques.

Ce comité regroupe, d’après la circulaire qui définit son fonctionnement et ses missions, et outre les préfets et procureurs, des représentants de l’État, des communes qui ont leurs propres conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance,  de la police et de la gendarmerie, des autorités de santé, des organismes pour l’emploi et l’assurance maladie, du Barreau, et des associations locales d’aide aux victimes. Au fenua, le Pays sera également partie prenante.

Les premiers travaux du CLAV vont porter sur la rédaction d’un annuaire local recensant tous les acteurs pouvant être sollicités pour la mise en oeuvre des droits des victimes (prise en charge, suivi, indemnisations…) dans l’intérêt de faciliter le parcours de la victime. En outre, le CLAV s’attachera à rédiger un schéma local d’aide aux victimes pour présenter les dispositifs existants, évaluer les moyens possibles et définir les actions locales prioritaires.

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