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Faa’a est prête au changement, « je le sens, » dit J.-C. Bouissou

L’invité du journal de midi de Radio1 ce mercredi était Jean-Christophe Bouissou, qui conduit la liste Tapura Huiraatira no Faa’a, « une ville qui a perdu son âme à cause du manque de planification, » dit le ministre du Logement et de l’Aménagement. Le candidat est revenu sur son intention de fermer la décharge de Mumuvai, « un scandale », et de faire de Faa’a une zone d’intervention de la police nationale, avec l’arrivée de la DSP.

Rattrapé par l’actualité, Jean-Christophe Bouissou qui était dans nos studios au sortir du conseil des ministres a confirmé que le report des élections municipales n’était pas envisagé.

C’est la troisième tentative de Jean-Christophe Bouissou pour conquérir la mairie de Faa’a. Mais Faa’a est-elle prête au changement ? « Je le sens, » répond le candidat, qui estime que sa stratégie s’appuyant non pas sur les traditionnelles fédérations du parti mais sur des chefs de famille soit, dit-il, environ 700 personnes. « Et donc potentiellement, nous pouvons faire basculer la commune de Faa’a. »

Quel est le point fort qu’il faut retenir des 53 points que comporte son programme ? Jean-Christophe Bouissou met en avant le projet d’accession à la propriété de 400 parcelles dans le quartier Bonnefin, destinées aux familles qui ont construit sur des terres qui ne leur appartiennent pas.

Autre promesse de campagne, intégrer Faa’a dans le programme de rénovation urbaine ou encore dans Fenua Ma pour le traitement des déchets. Pourquoi, alors que le maire sortant Oscar Temaru a toujours préféré gérer la commune sans adhérer à ce type de projets ? Pour bénéficier des financements prévus à plusieurs niveaux, répond Jean-Christophe Bouissou, et aussi parce que ces projets ne se contentent pas de rénover ou de construire, mais aussi d’insérer des services et des commerces dans le tissu urbain.

Concernant les déchets, le point sans doute le plus important du programme de Jean-Christophe Bouissou est la fermeture de la décharge de Mumuvai qui pollue jusqu’au lagon, dit-il : « Vous comprenez bien qu’on ne peut pas continuer comme ça, tout en faisant croire depuis 37 ans, en partant dans le monde, que nous allons trouver une solution. »

Et il s’engage, tout en adhérant à Fenua Ma, à maintenir le tarif de la redevance pour les déchets « au même niveau qu’aujourd’hui. »

Autre point fort du programme de Tapura Huiraatira no Faa’a, l’inclusion de la commune dans la zone d’intervention de la police nationale. « Lorsqu’il s’agit d’une ville dense de 30 000 habitants, il faut des moyens et des outils de sécurité et de protection qui soient adaptés.

Pour conclure, Jean-Christophe Bouissou met en avant son équipe « de gens solides, structurés, » avec deux ministres en exercice et un ancien ministre (lui-même, Isabelle Sachet et Luc Faatau), « des gens qui connaissent la chose publique, (…) une équipe qui a vraiment la capacité de transformer Faa’a », parce que dit-il, « des gens qui souffrent dans cette commune, il y en a beaucoup. »

 

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