Trois mois après la polémique à l’assemblée, la proposition de loi du Pays sur la péréquation des tarifs de l’électricité de l’élue Tavini, Valentina Cross, était de retour jeudi matin en commission. Mais cette fois-ci, c’est l’élue indépendantiste qui a demandé le report du texte. Le projet de loi du gouvernement se fait toujours attendre.

Curieuse opération en commission de l’Energie à l’assemblée jeudi matin. La fameuse proposition de loi du Pays sur la péréquation des tarifs de l’électricité proposée par l’élue Tavini, Valentina Cross, était de retour à l’ordre du jour, après sa suspension polémique à la demande du Tapura en octobre dernier. Mais c’est Valentina Cross elle-même qui a cette fois-ci demandé le report de l’examen du texte. « Mon expert pour les questions techniques, Teriivaea Vallaux, est absent du territoire jusqu’au 28 février, j’ai donc demandé le report du texte », a expliqué l’élue indépendantiste à la sortie de la commission.

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Du côté du gouvernement et de la majorité, si Édouard Fritch avait promis un texte sur la péréquation avant la fin de l’année 2018, celui-ci n’est toujours pas prêt. Les services du ministère en charge de l’Energie de Tea Frogier, ayant visiblement un peu de retard sur l’élaboration de la version Tapura du texte.

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La péréquation des tarifs de l’électricité est attendue depuis longtemps. Elle a été préparée par l’ancien vice-président, Nuihau Laurey, fin 2015 mais sans jamais aboutir. En 2017, la chambre territoriale des comptes avait réclamé cette régulation en écrivant : « l’actuel système de péréquation est par essence inégalitaire. Il ne concerne que les concessions confiées à EDT-Engie, laissant à l’écart les autres concessions et régies. (…) Cette situation contrevient de manière flagrante à l’égalité des usagers devant le service public. »

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Cette fameuse péréquation était notamment appelée de ses voeux par la société d’économie mixte (SEM) Te mau ito api, des éoliennes de Makemo, liquidée en début de semaine. La SEM qui affirmait vouloir s’appuyer sur cette péréquation pour assurer sa survie.