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Le Pays frileux pour subventionner l’association de Puta’i Taae à Papara

Drôle de retournement de situation à la Commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF). Alors qu’un dossier d’un million de Fcfp de subvention avait été déposé en décembre auprès du Pays pour le compte de la sulfureuse association Taatira ia ora Papara, le président Edouard Fritch a écrit le 6 janvier à la CCBF pour demander le retrait du dossier…

Au cœur d’une enquête préliminaire de la Section de recherche de la gendarmerie, l’association Taatira ia ora Papara peine à récupérer de nouvelles subventions. Pour rappel, Radio 1 avait révélé en novembre dernier que le tavana de Papara, Puta’i Taae, avait octroyé la totalité des subventions dédiées aux associations de sa commune, soit 4 millions Fcfp, à cette seule association dont il était le président d’honneur et dont le président n’était autre que l’un de ses adjoints, Jean Torohia. Mais après avoir obtenu les fonds de la commune, l’association de Papara a également déposé un dossier de subventions de 2,5 millions de Fcfp en juillet dernier directement auprès du Pays. Demande transmise par le gouvernement à la CCBF le 12 décembre dernier, mais revue à la baisse pour uniquement 1 million de Fcfp. Sauf que depuis, le gouvernement a changé d’avis. Dans un courrier du 6 janvier, le Pays a finalement demandé à la CCBF de retirer le dossier « au vu de nouveaux éléments qui, d’un point de vue technique, ne permettent pas au dossier d’atteindre le terme du processus de subventionnement ». Une frilosité qui, pour l’opposition au conseil municipal de Papara, a tout à voir avec l’enquête préliminaire toujours en cours… Sur ce sujet d’ailleurs, Puta’i Taae avait promis sur le plateau de nos confrères de Polynésie 1ère le dépôt d’une plainte en diffamation contre nos informations. On attend toujours…

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1 Commentaire

  1. 3 février 2017 à 12h00 — Répondre

    Merci Vite Urarii Pambrun pour ce bel article qui a mit un sourire à mon visage et a égayé ma journée, de par son côté sarcastique et acéré, qui n’enlève rien à son côté informationnel. On en a bien besoin à Papara, car on tombe dans l’obscurantisme, nul besoin d’aller aux Etats-Unis, nous avons notre Trump version local…

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