Vue du Mahana Beach, version Hawaïenne ©Group70

Nous sommes fixés depuis samedi, c’est le projet d’aménagement du groupe Hawaïen qui a été retenu par le jury pour créer le futur complexe du Mahana Beach. Un projet ambitieux estimé à 251 milliards Fcfp qui proposera 3127 chambres. Forcément, une structure de cette envergure aura un impact sur l’intégralité de l’activité touristique du pays. Nous avons donc cherché à savoir ce qu’en pensent les principaux acteurs du secteur.

Du coté des pensions de familles, on ne s’inquiète pas. Pour Mélinda Bodin, présidente de l’Association des hôtels de famille de Tahiti et des iles, interrogée par Tamara Sentis, il s’agit d’un projet qui touche une clientèle bien particulière.

En revanche il s’agit bel et bien de la même clientèle que les grands hôtels de Tahiti, des établissements qui peinent souvent à se remplir, les derniers chiffres de la fréquentation touristique le démontrent. On pourrait donc penser que ce projet représente une menace pour eux, il n’en est rien si on en croit Jean-Marc Mosselin, le directeur de l’InterContinental Tahiti, voisin immédiat du futur Mahana Beach. Il est au micro de Tamara Sentis.

Du côté des compagnies aériennes si Air Tahiti Nui, au travers de son PDG Michel Monvoisin, était représenté dans le jury en charge de choisir le projet, ce n’était pas le cas d’Air France. Ce qui n’empêche pas Philippe Barbieri, délégué régional de la compagnie nationale pour la Polynésie française, d’avoir un avis sur la question comme il l’a confié à Tamara Sentis.

A noter qu’Air France pourrait augmenter la fréquence de ses vols ou la capacité de ses avions si le besoin s’en faisait sentir mais la compagnie n’envisage pas, pour le moment, de baisser les tarifs de ses vols pour encourager la fréquentation touristique.