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MMA : l’Octo Fighting League débarque à Fautaua avec une carte internationale

Quatre combats pro, avec des jeunes et des amateurs en ouverture : l’Octo Fighting League,  la ligue polynésienne de MMA, revient pour une deuxième édition, le 22 décembre à Fautaua. Avec des Américains, un néo-Zélandais, des Australiens et Flore Hani en têtes d’affiches.

Neufs mois après une première édition réussie au parc Vairai, les créateurs de l’Octo Fighting League, Avaro Neagle et Enzo Brigato, sont de retour. Deux soirées par l’an, « pour permettre aux Polynésiens de s’exprimer localement contre des internationaux », c’était l’objectif annoncé au lancement du projet, rappelle Enzo Brigato.

Cette OFL 2 est donc prévue le 22 décembre, alors qu’une date en octobre avait initialement été annoncée, avant d’être repoussée. « On a des partenaires qui continuent à nous suivre, donc tant que c’est possible, on reste sur ce rythme de deux par an », poursuit le professionnel de l’évènementiel.

L’idée de « toujours progresser et innover ». La première édition avait rassemblé des combats tahitiens et métropolitains. Cette fois, la soirée aura un fort penchant pour l’anglais, avec des participants venus des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Auxquels il faut ajouter une touche latine avec la participation d’un Mexicain.

Deux « cogneuses » en combat principal

Une carte dessinée grâce « au réseau », d’Avaro Neagle, bien implantée dans le milieu des arts martiaux mixtes. « J’ai des partenaires dans certains pays, et on discute pour avoir des niveaux équivalents ». Pour cela, « on regarde les records de chacun, pour trouver des combattants à la hauteur. Le but est que les Polynésiens puissent voir du spectacle et apprécier les compétences des Tahitiens face aux étrangers », détaille-t-elle. « On veut que les Tahitiens puissent s’exprimer pendant les combats et qu’ils puissent progresser. Donc on les faits combattre contre des personnes de même niveau », ajoute Enzo Brigato.

Parmi ces combats très attendus, le co-main event : une rencontre entre deux professionnelles, l’Américaine Helen Peralta et la Polynésienne Flore Hani. En quête de revanche après une finale perdue en boxe anglaise aux Jeux du Pacifique, sur décision controversée des juges, la « Aito Hine » disputera son neuvième combat pro en MMA. En mars, la première soirée de l’OFL lui avait souri, puisqu’elle s’était imposé contre une Métropolitaine, après deux défaites de suite dans la cage. Ce combat contre Helen Peralta, « beaucoup d’organisations très connues aux Etats-Unis, comme LFA ou Invicta, ont voulu le mettre en place, mais ça n’a jamais pu se faire », souligne Avaro Neagle. L’Américaine, « très connue » dans son pays, a notamment pratiqué le Bareknuckle, de la boxe à mains nues. Entre les deux femmes, cela devrait donc « cogner ».

Trois Tahitiens en pro

Pas de Tahitiens en revanche dans l’autre co-main event. Chez les messieurs, l’organisation a choisi un Maori, James Vake. Il affrontera l’Américain Dyllons Muniz. « James vient d’une grosse team en Nouvelle-Zélande, il a un très bon niveau et il est magnifique à regarder combattre. En face, Dyllons est dans le métier depuis longtemps, mais il n’a repris les combats que récemment, là aussi ça va cogner je pense », anticipe Avaro Neagle.

Trois Tahitiens seront tout de même dans la cage chez les pros, mais un peu plus tôt. Il s’agit de Tinitua Neagle contre Taramu Tinirau et de Julian Schloush face à un Mexicain. « Julian s’entraîjne actuellement en Nouvelle-Zélande. Il était déjà là en mars et il nous a demandé s’il pouvait à nouveau figurer sur notre carte. Il est motivé et il s’entrâine beaucoup donc nous lui avons trouvé un bel adversaire ».

Encore plus tôt, deux combats de jeunes (moins de seize ans) et quatre combats amateurs (avec sept Tahitiens et un Australien) auront ouvert la soirée. Des jeunes, il y en aura aussi dans les tribunes puisque 200 places sont réservées aux habitants des quartiers prioritaires : on souhaite leur offrir la possibilité de voir ce genre de show unique en Polynésie ». Un show qui n’est donc pas réservé qu’aux adultes, insiste Avaro Neagle, à qui l’on demande régulièrement si des enfants peuvent y assister : « La soirée est ouverte à tous, même aux très jeunes, mais les parents sont responsables », rappelle-t-elle. En dehors de la cage, l’organisation promet aussi une « expérience pour tout le monde », avec un aménagement et une décoration dédiée.

Octo Fighting League 2, le 22 décembre de 17h30 à 23 heures à la salle de Fautaua. Buvette sur place, sans alcool. Billetterie en ligne (3 500 F) ou sur place (4000 F).

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