ACTUS LOCALESSPORT

OFC Champions League : Tahiti évite le « groupe de la mort »

La confédération océanienne de football (OFC) a procédé mardi au tirage au sort de la prochaine Champions League masculine, qui se tiendra en mai à Tahiti. Le représentant du fenua – l’AS Tefana ou l’AS Pirae qui doivent jouer un match pour se départager – devra affronter en poule un club du Vanuatu, un autre de Nouvelle-Calédonie et le gagnant du tournoi de qualification qui réunira Samoans et Tongiens. Les Tahitiens évitent en revanche la Papouasie, les Salomon, et surtout les représentants de la Nouvelle-Zélande, qui ont gagné 13 des 15 dernières éditions.

Après les qualifications océaniennes pour le mondial de beach soccer en août dernier, puis le tournoi OFC U19 le mois suivant, le football régional se donnera de nouveau rendez-vous à Tahiti en mai 2024. Le fenua accueille en effet les phases finales de l’OFC Champions League, disputées chaque année par les clubs champions du Pacifique. Des clubs qui restent pour la plupart à déterminer, chaque pays ayant son propre processus de sélection. En Polynésie, le choix doit être fait au cours d’un unique match, entre le vainqueur de la Ligue 1 Vini 2023 et celui de la dernière coupe de Polynésie. As Tefana – As Pirae, donc : la rencontre devrait avoir lieu entre février et mars.

13 victoires néozélandaises en 15 éditions

La confédération océanienne de football (OFC) n’a toutefois pas attendu ces qualifications internes pour procéder au tirage au sort de la compétition du mois de mai. Il a eu lieu mardi à Auckland, et le hasard a plutôt bien fait les choses pour Tahiti. Le club représentant le fenua évitera, en phase de poule, le représentant néozélandais, lui aussi inconnu pour le moment, mais quoiqu’il arrive ultra-favoris. Depuis 2006 et le départ de l’Australie vers le championnat asiatique, les clubs kiwis ont gagné toutes les Champions League, à l’exception des éditions 2009 et 2019. Auckland City, déjà 11 fois vainqueur de la compétition, va tenter d’obtenir une nouvelle qualification face à Wellington, champion en 2018. Le groupe A, déjà qualifié de « groupe de la mort » par certains commentateurs, comprend aussi les Salomon, la Papouasie et Fidji, dont les représentants – Lautoka FC ou Rewa cette année – ont été finalistes par deux fois ces cinq dernières années.

Il faudra tout de même se défaire dans le groupe B, du représentant de la Nouvelle-Calédonie, seul pays dont un représentant a été sacré champion océanien ces dix dernières années. Il s’agissait alors de Hienghène Sports, alors que les Cagous seront représentés par l’AS Magenta ou le club de Gaica. Tefana ou Pirae affronteront aussi, en poule, les Ni-Vanuatu de Ifira Black Bird FC ou de Classic FC ainsi que le gagnant du tournoi de qualification qui accueille des clubs de Tonga, des Samoa et Samoa américaines ainsi que des îles Cook.

Deux finalistes, mais pas de vainqueurs depuis 1987

Objectif des Tahitiens : se classer premiers du groupe pour éviter les Néo-Zélandais au moins jusqu’à la finale. Seuls deux clubs ont réussi cette performance depuis les débuts de la compétition en 1987 :  Vénus en 2022, qui a donc terminé deuxième de la compétition, et Pirae en 2006. Plus récemment, les orange avaient aussi gagné le droit de participer à la Coupe du Monde des clubs, privilège normalement réservé au seul vainqueur de l’OFC Champions League. C’était en 2022 et, Covid oblige, l’équipe d’Auckland n’avait pas pu se déplacer, pas plus que Tiga, alors champion de Nouvelle-Calédonie, qui n’avait pas réussi à remplir à temps son dossier, concernant la vaccination de ses joueurs notamment. Pour Pirae ou pour les autres, ce passe-droit ne se présentera qu’une fois : pour espérer participer au Mondial des clubs 2025, qui doit se dérouler aux États-Unis, il faudra être, fin 2024, le premier club du Pacifique. Et donc gagner la Champions League à domicile en mai.

Article précedent

Beauté et Bien-être 17/01/2024

Article suivant

Journal de 12h, le 17/01/2024

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

OFC Champions League : Tahiti évite le « groupe de la mort »