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Rencontres du 1er mai : la réouverture des frontières au cœur des préoccupations

Ce samedi 1er mai, les syndicats ont célébré la journée internationale des travailleurs à l’aune du Covid-19. Emploi, réforme du code du travail, gestion de la crise du Covid-19 : les revendications étaient variées, mais le sujet de la réouverture des frontières est revenu de façon récurrente auprès des syndicats.

Pas de muguet mais des revendications pour les centrales syndicales reçues ce matin par les membres du gouvernement à la présidence. A Tia I Mua a été la première confédération syndicale a être reçue dès 8h à la Présidence. Le secrétaire général adjoint de A Ti’a i Mua, Dimitri Pitoeff se penche en faveur de la réouverture des frontières. Ce samedi, un vol Air France est attendu en provenance de Paris et un nouveau protocole d’entrée imposera un test à l’arrivée des passagers. Néanmoins, A Ti’a i Mua considère que le protocole doit être renforcé. « Nous sommes évidemment favorables à la réouverture des frontières, mais nous sommes surtout favorables à une vaccination sur le sol métropolitain et non à l’arrivée en Polynésie », explique Dimitri Pitoeff.

Il s’agit, a assuré Dimitri Pitoeff, d’éviter que la Polynésie se retrouve dans la même situation que l’année dernière lors de la seconde vague. « Tout doit être contrôlé par le Pays. Une nouvelle flambée épidémique serait une catastrophe ».

Entre confiance et crainte 

« Monsieur le président a fait son pari », affirme de son côté Patrick Galenon secrétaire général de la CSTP/FO, au sujet de la réouverture des frontières. « Nous avons confiance dans la stratégie du pays mais moins envers ceux qui vont arriver ».

Du côté de Lucie Tiffennat, secrétaire générale du syndicat Otahi, cette réouverture semble prématurée « Nous estimons qu’il est nécessaire de mettre en place des conditions supplémentaires, comme la quatorzaine obligatoire ou encore l’obligation d’une assurance voyage pour les nouveaux arrivants ». Pour sa part, Patrick Galenon a demandé au gouvernement que les arrivants soient vaccinés avant de venir en Polynésie.

Un centre de vaccination à la Délégation de la Polynésie à Paris

Afin de protéger la population polynésienne, le gouvernement Polynésien a proposé à l’État l’installation d’un centre de vaccination qui serait destiné aux étudiants et aux évasanés. « Un centre de vaccination basé au sein de la Délégation de la Polynésie à Paris », a indiqué la ministre du travail, Nicole Bouteau.

 

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