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Un rassemblement contre la maltraitance des animaux

 

Le parti animaliste de Polynésie française organise un rassemblement ce samedi devant la présidence à partir de 13 heures, en réaction à la maltraitance de deux chiens, retrouvés les yeux crevés, qui ont dû être euthanasiés.

Les photos postées sur Facebook sont difficiles à regarder. À quelques jours d’intervalle, deux chiens ont eu les yeux crevés et ont malheureusement dû être euthanasiés. Laurence Piercy, fondatrice de l’antenne du Parti animaliste en Polynésie française, a la voix tremblante quand elle raconte : « Ça m’a retournée », dit-elle. Et beaucoup l’ont contacté suite à la publication du post sur Facebook de l’histoire de Tac et Teva, avec la volonté d’aider mais aussi l’envie de partager sa colère. Une touriste américaine notamment se souvenait très bien de Tac, un chien errant qui trainait toujours avec un autre chien noir et blanc, qu’elle nourrissait lors de son séjour ici tellement ces deux animaux étaient gentils. Le chien noir et blanc a d’ailleurs été mis en sécurité et attend d’être placé dans une famille d’accueil. Cet acte de maltraitance, qui se serait doublé d’un refus de la gendarmrie de prendre la plainte, a suscité tellement d’indignation que le parti animaliste a décidé d’organiser un rassemblement samedi. Les militants demandent que les lois soient appliquées, ils veulent une nouvelle réglementation pour le respect des animaux, la création d’un refuge et de structures d’accueil et appellent à dire stop à la maltraitance animale.

Une pétition a également été mise en ligne, dénonçant l’abandon des chiens et des chats, leur maltraitance et parfois les mutilations dont ils sont victimes. « Nous ne pouvons plus nous taire face à cette infamie. Les lois existent pour protéger les animaux, mais elles sont inappliquées. Cela doit changer maintenant ! Nous exigeons que les autorités prennent des mesures immédiates pour mettre fin à la souffrance animale sur l’ensemble du territoire. Le temps des excuses et de la pédagogie est révolu ! Nous demandons que les criminels soient traduits en justice et que des peines sévères soient appliquées. » Pour Tac et Teva, Laurence Piercy est pessimiste sur l’ouverture d’une éventuelle enquête mais elle assure qu’elle enverra un courrier au procureur pour porter plainte. « Il faut faire de l’éducation et de la répression. Ces actes doivent être réprimés. »  

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