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Valls estime que la hausse des impôts, « ça suffit »

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MISE AU POINT – Fiscalité, austérité pour l’armée, Ukraine, Europe : le Premier ministre a précisé ses intentions sur les dossiers du moment.

Le Premier ministre Manuel Valls était l’invité de TF1 dimanche soir. L’occasion pour lui d’inciter les Français à voter aux élections européennes et de les rassurer sur la fiscalité. Avec la promesse de permettre à quelque 650.000 ménages de sortir de l’impôt sur le revenu dès 2014.

>> Europe1.fr vous résume ses principales déclarations.

La hausse des impôts, « ça suffit ». « Entre 2010 et 2012, la droite a augmenté les impôts de 30 milliards. Entre 2012 et 2014, la gauche les a augmenté de 30 milliards. Ca suffit », a-t-il assuré. « Nous voulons réduire l’impact des impôts », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « nous allons prendre une mesure qui s’adressera d’abord aux bas revenus, aux familles nombreuses ».

« Nous sommes en train de travailler avec les parlementaires » dans le cadre du collectif budgétaire qui sera voté en juin « pour permettre la baisse de l’impôt pour les ménages à faible revenu », a déclaré le Premier ministre. Ces dernières années, « il y a à peu près 650.000 ménages qui sont rentrés dans l’impôt et qui doivent en sortir », a-t-il souligné, en précisant que le gouvernement et sa majorité travaillaient sur une mesure concernant les personnes gagnant autour de « 1,2 » à « 1,3 fois le Smic ».

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Budget de l’armée : « pas de plan caché ». Interrogé sur lesdéclarations de Xavier Bertrand, qui a assuré dimanche matin sur Europe 1 que les armées allaient devoir consentir à de nouvelles économies, Manuel Valls a nié tout nouveau plan d’austérité qui viserait spécifiquement la Défense. « Nos armées qui se battent courageusement sur différents terrains, je pense notamment au Mali et en Centrafrique, doivent être préservées. (…) Notre indépendance, notre armée doit être préservé », a-t-il souligné, avant d’assurer qu’il « n’y a pas de plan caché ». Mais « tout le monde doit participer à la réduction des déficits », au même titre que les autres ministères, a-t-il cependant ajouté avant de préciser que « chacun doit faire un effort ».

Sur les élections européennes. Les élections européennes sont un choix « décisif » et « majeur » pour « l’avenir de la France et de l’Europe », a souligné le Premier ministre, disant « ne pas se résoudre » à une éventuelle percée du Front national. « C’est un scrutin décisif qui est majeur pour l’avenir de la France et de l’Europe », notamment parce que les Européens vont désigner le président de la Commission européenne, a-t-il poursuivi.

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Sur la crise ukrainienne. « Quelle autre solution que le dialogue avec les Russes ? Quelle autre solution que la désescalade pour permettre la tenue du scrutin du 25 mai prochain, pour permettre aux Ukrainiens de choisir leur destin et un gouvernement légitime ? Il n’y a pas d’autre solution. L’autre solution, c’est la guerre et personne ne pourrait l’admettre », a déclaré Manuel Valls. Le Premier ministre a néanmoins prôné la poursuite des « pressions, et notamment par des sanctions renouvelées si cela est nécessaire ».

« La paix, la désescalade, la fermeté », a martelé le Premier ministre. « Le président de la République l’a rappelé avec force notamment à l’encontre des ces référendums qui n’ont aucun sens et n’ont rien de démocratique » après que François Hollande, depuis l’Azerbaïdjan, a qualifié de « vraies-fausses » consultations « nulles et non avenues » le référendum organisé par les séparatistes pro-russes à Donetsk et Lougansk.

Source Europe 1

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