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6 chances polynésiennes pour le FIFO 2020

La 17e édition du Festival du film documentaire océanien (FIFO) approche : elle se tiendra du 1er au 9 février 2020 à la Maison de la culture. 59 films sont en compétition dans différentes catégories. Le jury sera présidé par Éric Barbier, auteur et réalisateur. Un film local sera en compétition dans la sélection officielle. Il s’agit de Rurutu, terre de ‘umuai, co-réalisé par Virginie Tetoofa et Teiva Drion, dont ce sera la première participation au FIFO en tant que réalisateur. Le ‘umuai est une tradition polynésienne, une fête d’une semaine qui précède le jour du mariage, et auquel une grande partie de l’île participe. Au total, ce sont 6 films locaux qui représenteront le fenua dans presque toutes les catégories.

La 17e édition du Fifo met en compétition 59 films dont 13 se disputeront la récompense suprême dans la compétition officielle. Qautre prix sont à gagner dont le grand prix Fifo France Télévisions et sa dotation de 500 000 Fcfp, ainsi que trois prix du jury d’une valeur de 300 000 Fcfp chacun. Cette sélection regroupe un panel varié avec des films de France, Nouvelle-Calédonie mais surtout d’Australie et de Nouvelle-Zélande qui ont produit  à eux deux 7 des 13 films en compétition. La Polynésie française défendra ses chances avec Rurutu, terre de ‘umuai, réalisé par Virginie Tetoofa et Teiva Drion. Ce dernier a eu l’idée de mettre en lumière le ‘umuai, une véritable tradition polynésienne assez méconnue. Elle concerne le rituel du mariage célébré autour de grands festins et qui dure une semaine sur l’île de Rurutu. Une pratique aux antipodes des mariages civils en métropole où tout se règle en 15 minutes à la mairie comme le décrit Teva Drion.

Dans la catégorie hors compétition, 15 films qui seront malgré tout éligibles au prix du public. La Polynésie double ses chances ici avec deux films : Mā’ohi Nui, terre de marchandises de Benoît Tarahu et A’a, la Joconde de la Polynésie de Cécile Baquey-Moreno, co-produit avec des équipes de France et du Royaume-Uni.

La catégorie Écrans océaniens regroupe 10 films qui seront soumis aussi au vote du public. La Polynésie française est représentée par deux productions que sont Les enfants du corail de Karim Mahdjouba et Nauru, la prison australienne réalisé par Mike Leyral.

Enfin concernant les courts-métrages, ils sont divisés en deux catégories. Fenêtre sur courts regroupe 9 documentaires, en provenance essentiellement d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Douze autres courts-métrages ont été choisis pour la 11e Nuit de la fiction océanienne. La production locale sera représentée par Manuarii Bonnefin et son court-métrage Ori.

La production locale est ainsi présente dans l’ensemble des catégories du FIFO cette année, à l’exception de Fenêtre sur courts. 6 films et court-métrages polynésiens défendront fièrement les chances du fenua à partir du 1er février. L’ensemble de la sélection pour cette édition 2020 est à retrouver sur le site officiel du FIFO.

 

 

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