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Fifo : les bénévoles, le cœur battant du festival

© Céline Hervé-Bazin

Jeunes et souriants, les employés de Te Fare Tauhiti Nui affichent le T-shirt flamboyant aux couleurs de l’affiche du Fifo 2020. Certains préfèrent arborer les couleurs des anciennes éditions et poursuivent leurs allers et venues dans les couloirs de la Maison de la culture. D’autres, en blanc, forment l’équipe de permanents, les stagiaires et les bénévoles. Plus de 100 personnes participent à la vie du festival.

Une équipe engagée et bienveillante

Chaque année, le Fifo compte sur une équipe d’une vingtaine de bénévoles et de stagiaires qui œuvrent avec dédication pour faire du festival une réussite. Accueil des scolaires, orientation du public, organisation logistique du site, accompagnement des professionnels… Ils s’activent pour répondre aux besoins des visiteurs. Pour Miriama Bono, « le festival ne pourrait fonctionner sans le travail de l’équipe de l’association et le soutien fidèle des bénévoles qui nous accompagnent chaque année. » Certains participent à leur premier Fifo, d’autres comptent plusieurs Fifo à leur actif.

Pour Mareva Leu, les valeurs qui font la cohésion de l’équipe ce sont la patience, l’humilité, le partage et une bonne dose de résilience. C’est dans la bonne humeur et la communication que l’équipe qui regroupe plus d’une centaine de personnes en comptant les chauffeurs, maîtres d’hôtel, l’équipe logistique, la communication, la coordination des bénévoles ou la gestion des partenaires. « Ce n’est jamais facile l’événementiel, c’est tellement aléatoire mais on apprend beaucoup sur soi-même. C’est toujours enrichissant d’être là et de rencontrer des personnes très différentes chaque année. »

Une chance de professionnalisation pour les jeunes

Le Fifo, c’est aussi une occasion pour les étudiants ou jeunes diplômés d’obtenir une expérience professionnelle. C’est le cas des étudiants de l’Isepp qui participent d’année en année à l’orchestration du Fifo. La filière « Sciences de l’information et de la communication » est particulièrement concernée. Prise de photographies, stories pour la page Facebook et le compte Instagram, relations presse, rédactions d’articles… Les étudiants peuvent mettre en pratique leurs compétences et mieux appréhender les réalités du métier, en particulier celles de l’événementiel. Pour Heimana, c’est une manière concrète de se confronter aux réalités du terrain. « Cela m’apprend à gérer la pression et trouver des solutions pour régler les problèmes de dernière minute. »

Iohanna quant à elle apprécie l’opportunité de rencontrer des professionnels et voir ce dont ils sont capables. « Ils n’ont pas toujours les budgets pour faire des réalisations mais ils y arrivent à la fin. »

Atout précieux, le Fifo est un lieu de passage où de nombreux professionnels du monde du journalisme, de la production, de l’événementiel et de l’entreprise se bousculent. Le festival est une occasion unique de développer son réseau, ou encore d’exercer ses langues en accompagnant les réalisateurs et producteurs anglophones. Faatau, en charge des relations presse, aime pouvoir travailler avec les réalisateurs anglophones et s’aperçoit de la difficulté de traduire les propos. « Échanger, ça va mais dès qu’il s’agit de traduire, c’est un autre exercice. Ça provoque du stress et des bons fous rires ! »

Si le Fifo est un bel et un bien un festival au service de l’identité et la culture océanienne, il participe activement à exprimer l’identité des jeunes générations qui viennent gagner de l’expérience et bâtir leur avenir.

©Céline Hervé-Bazin

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