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Chiffres de l’ISPF :  Les hôteliers réagissent … « les taux d’occupation ne veulent rien dire ! »

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Suite à la publication par l’ISPF (Institut de la statistique de la Polynésie Française) des résultats concernant la fréquentation hôtelièreen Polynésie sur un an  (août 2013 à août 2014),  le Conseil des Professionnels de l’Hôtellerie a tenu à réagir et à modérer l’ «enthousiasme» liés au très bon taux de remplissage des hôtels (74% pour 2014).

Christophe Faure coprésident du Conseil des Professionnels de l’Hotellerie et directeur financier des Hotels Sofitel en Polynésie conteste l’analyse de l’ISPF sur les taux d’occupation. Pour lui ce taux est l’arbre qui cache la forêt des mauvais résultats.

 

Pour le Conseil des professionnels de l’hôtellerie la seule bonne nouvelle est à mettre au compte de la baisse de l’offre. En effet, le fait qu’il y ait  moins de chambres de disponibles (lié à la fermeture de différents établissements hôteliers) a permis de remonter les prix moyens et le revenu moyen par chambre. Moins de chambres, plus de demandes donc plus de revenus.

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2 Commentaires

  1. Tiare
    7 novembre 2014 à 13h40 — Répondre

    Oui, c’est bien ce que vous aviez commenté en disant que les fermetures d’hôtels augmentaient artificiellement le taux des nuitée dans les hôtel survivants ! L’info était bonne !

    Que les professionnels en profitent pour voir en quoi ils peuvent améliorer leur rapport qualité prix, et pas seulement les prix bien sûr, car comme je l’ai déjà commenté, c’est un progrès récurrent à faire dans les hôtels et la réputation dans le monde repose beaucoup sur leurs épaules, donc sur leur pérennité aussi :

    – Présence de managers qui suivent de très près les comportements des personnels et retours de clients, avec justice, humanité et réelles compétences de management sinon cela devient l’enfer.

    – S’assurer du bien être du personnel en acceptant de mettre un peu plus de moyens pour les motiver et les valoriser ; dans ce dernier cas ça pêche et même, ils portent souvent le chapeau des mauvaises décisions des patrons qui ont « toujours raison ».

    – L’état d’esprit doit être positif du côté des cadres et autres personnels et ils doivent en avoir les moyens : Par exemple, des réceptions façon VIP des personnels avec récompenses ! Des intéressements sur les bénéfices pour toute l’équipe ! Même petits !

    – c’est à dire croire en la bonne volonté et en la qualité que chaque « être humain » et le montrer de manière réellement active !

    – Ne jamais mettre des personnels en concurrence, la loi du plus fort, ce n’est pas la loi du plus grand nombre, pas la loi de l’équipe, donc c’est forcément ruinant pour les bonnes énergies et l’ambiance à l’égard des touristes et totalement improductif.

    – Des formations récurrentes pour évoluer en état d’esprit et en grade pour tout le monde sans exception, que chacun se sente concerné dans une synergie stimulante.

    Voilà ce qui reste à travailler dans beaucoup d’hôtel.

    Merci.

  2. Tiare
    7 novembre 2014 à 14h23 — Répondre

    Bonjour,

    je souhaitais ajouter qu’il y a un mal être dans les personnels de l’hôtellerie qui pourrait, en étant résolu dans ses aspects les plus essentiels, améliorer l’humeur donc les qualités des services :

    – Turn orver important
    – Décalage de temps avec la famille, les enfants
    – Beaucoups d’heures
    – Peu payé
    – Peinibilité
    – Demande pourtant beaucoup de qualités, de disponibilités, de bonne humeur, de maîtrise des langues étrangères…

    Ca fait beaucoup pour un être humain qui aspire comme tout autre, au bonheur.

    Cela reviendrait sûrement moins cher à l’hôtel d’engager une, deux voir trois professionnels assistants de vie( garanties non pédophiles) qui dépanneraient en :

    Regroupant modestement mais dignement les enfants des personnels dans des situations préalablement définies, dans un lieu aménagé dans un coin de jardin de l’hôtel, en faveur des enfants de certains parents isolés, chercher des enfants à l’école, faire un petit soutien scolaire, quelques activités, mettre des lits pour dépanner etc., par pour habiter mais juste dépanner occasionnellement.

    Cela coute cher des personnels qui vivent ces drames du fait de leur boulots de nuits, de jours fériés et décalés dans les horaires, aux hôtels, à l’ambiance, et à la qualité. Regardez plus loin que le bout de votre nez et tout le monde sera gagnant.

    Sinon, pourquoi pas une règlementation de plus si vous n’y arrivez pas !

    Merci.

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