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COP26 : « Soit on se prépare, soit on subit » dit Jason Man

Jason, l’un des organisateurs de la marche pour le climat qui a réalisé un tour de Tahiti à pied. @Radio 1

Alors que se tient depuis dimanche la 26e conférence sur le climat (COP26), à Glasgow en Ecosse, Jason Man le militant écologiste polynésien a voulu souligner l’urgence de la situation au micro de Radio1. Le militant veut faire passer un message : « sauver le monde face aux catastrophiques impacts du réchauffement climatique ».

L’homme à la brouette continue son combat. Un combat qu’il rêve de mener avec toute la population. « Aujourd’hui, le peuple est plus mature pour comprendre notre monde actuel. Les médias parlent de plus en plus du réchauffement climatique (…) néanmoins cela n’est pas suffisamment ancré dans l’esprit des gens, tout le monde doit comprendre que c’est pour bientôt, il faut faire davantage de pédagogie », dit Jason. Pour lui, la COP26 ne devrait pas se limiter aux interventions et promesses des dirigeants, les organisations de la société civile ont aussi leur place. Le militant pointe du doigt le rôle de Maina Sage au sein de la COP26 – la députée sera présente à Glasgow du 7 au 9 novembre en tant que membre de la délégation de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale.

« Est-ce que le gouvernement a fait un appel d’avis auprès de la population ? La réponse est non. Il est avant-gardiste de vouloir représenter la société polynésienne, si la population n’a pas été consultée« , considère celui qui a fait le tour de Tahiti en brouette en 2019.

Pourtant, il y a quelques jours la députée polynésienne reconnaissait l’urgence de la situation. « Aujourd’hui, je suis inquiète, nous sommes à 10 ans d’un tournant pour les Etats-îles. L’objectif est aussi de rappeler cela sur de tels événements internationaux pour forcer les négociations et faire en sorte qu’on arrive à un accord plus ambitieux », confiait Maina Sage à Outremers360.

En sursis

Concernant la montée des eaux, l’écologiste estime que « la Polynésie doit monter le ton ». Et, justement le fenua est touché de plein fouet par cette problématique. Les premiers concernés sont les habitants des atolls des Tuamotu. « Nous sommes en sursis par rapport à la montée des eaux, on va très vite en subir les conséquences si on ne fait rien », dit Jason. « Si on se regroupe toujours avec de la bienveillance, on peut bousculer beaucoup de choses », ajoute-t-il.

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