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Journal de 12:00 le 17/07/12

Manifestation contre la hausse des prix des hydrocarbures. © Jennifer ROFES

SOCIAL :

La mobilisation du collectif Te Tau no te Hono n’est pas encore au rendez-vous.

Ce matin, seule une cinquantaine de personnes a répondu à l’appel du collectif Te Tau no te Hono pour manifester contre la hausse des prix des hydrocarbures, place Tarahoi. Aucun blocage n’a été mis en place. Le port autonome, qui devait être bloqué par les pêcheurs, est lui aussi resté libre d’accès. Si dans les faits, le blocage n’a pas eu lieu à 8h comme prévu, il est toutefois en train de se réorganiser. Pour Franck Tehaamatai, le président du collectif Te Tau no te Hono, le blocage n’a pas eu lieu à cause de Jaros Otcenasek, qui a dit aux pêcheurs d’aller pêcher, ce matin.

De son côté, Jaros Otcenasek, le président du syndicat des pêcheurs professionnels de Polynésie, se défend et explique qu’il s’est désolidarisé du mouvement parce que le collectif a été reçu hier par le Haut-Commissaire et qu’il n’a pas été convié à cette réunion. Depuis 11h, ce matin, le secteur du BTP a rejoint le mouvement avec 3 pelleteuses et deux semi-remorques. Sur le parking de Tarahoi, des chapiteaux vont être dressés pour tenir la permanence jour et nuit, s’il le faut.

FAIT DIVERS :

Ça y est, on connait l’identité de l’homme de la Pointe Vénus.

L’homme dont le corps sans vie a été découvert vendredi matin par des promeneurs à la Pointe Vénus, a été identifié cette nuit par la gendarmerie. Il s’agit d’un homme de 39 ans, d’origine polynésienne. Cet homme souffrait de troubles mentaux et été placé sous tutelle. Il travaillait dans une entreprise d’insertion pour personnes handicapées et était logé dans un foyer dont il avait fugué quelques jours avant le drame. Une autopsie sur le corps de la victime a été pratiquée hier après-midi. Celle-ci confirme la mort par noyade. Par contre, les enquêteurs écartent la piste criminelle. Ils privilégient soit la thèse de l’accident, soit celle du suicide. Ils sont toujours à la recherche de la famille de la victime.

SPORT :

24 rameurs de Polynésie aux J.O de Londres.

Tauhiti Nena, le ministre de la jeunesse et des sports, a annoncé lors d’une conférence de presse, ce matin, qu’une délégation polynésienne de rameurs serait aux jeux olympiques de Londres. 24 des meilleurs rameurs de toute la Polynésie rejoindront la capitale anglaise le 22 juillet pour participer les 28 et 29 juillet à une compétition de Dragon Boat. 8 millions de Fcfp, c’est le prix du transport pour envoyer cette délégation aux J.O sans compter les frais d’hôtels et de bouche durant la semaine passée à Londres. Et c’est le bienfaiteur milliardaire australien, Clive Palmer, qui a récemment racheté l’ancien club med de Bora Bora qui finance entièrement ce déplacement.

ÉCONOMIE :

Une commission de surendettement va naître en Août.

La Polynésie Française se dote enfin d’une commission de surendettement. Elle aura pour but d’instituer une procédure de règlement amiable destinée à régler les situations de surendettement des particuliers et de prévenir les difficultés liées au surendettement des familles.

SOCIÉTÉ :

Les maisons de Faa’a, bientôt numérotées.

Cette opération doit débuter aujourd’hui. Le numérotage des maisons est une obligation du code général des collectivités territoriales. Cela fait 3 ans que la commune de Faa’a travaille sur ce projet. Le but de cette opération est de faciliter l’intervention de la police ou des secours en cas de problème. 6 000 plaques numérotées, de 8 cm par 15 et de couleur jaune sur fond vert, c’est-à-dire les couleurs de Tefana, vont être installées. La pose des premières plaques doit débuter aujourd’hui. 3 personnes procéderont par la RT1, depuis l’Uranie vers le Beachcomber. L’opération devrait durer environ 3 mois. Coût total : 3,5 millions de francs financés sur fonds propres.

CULTURE :

Le Heiva s’expose à travers la presse de Polynésie.

Le service du Patrimoine archivistique et audiovisuel organise une rétrospective sur le Heiva à travers les coupures des journaux de Polynésie. Les premiers articles de presse du journal « le messager de Tahiti » datent de 1881. On y découvre en images illustrées la façon dont se déroulaient les cérémonies et concours sportifs de l’époque. Un voyage de plus de 100 ans d’histoires. L’exposition se déroule jusqu’au 20 juillet, de 9 heures à midi au dépôt de Tipaerui. L’entrée est gratuite et ouverte à tous.

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