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L’État et le Pays font front commun sur la sécurité maritime

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Le président Édouard Fritch et le haut-commissaire Dominique Sorain ont coprésidé la première commission maritime mixte ce mardi après-midi. L’objectif : renforcer la coordination des actions en mer, et la surveillance des eaux polynésiennes.

L’idée avait été actée en 2016 : le « Conseil polynésien de la mer et du littoral », organisme datant seulement de 2010, mais qui n’avait pas, depuis, brillé par son efficacité, devait se muer en commission maritime mixte (CMM). Une organisation « simplifiée », des discussion « plus concrètes », pour, au final, « renforcer la coordination des actions en mer ». Car comme le rappelle le haut-commissaire Dominique Sorain, les compétences en matière maritime sont très éclatées.

Surveillance et contrôle des pêche, sécurité des loisirs nautiques, protection de l’environnement et hydrographie. A chaque thématique son groupe de travail et ses propositions d’action. Le président Fritch rappelle que la priorité n’est pas à modifier la réglementation de la mer, mais bien de faire appliquer les règles existantes.

Plusieurs actions ont été programmées pour l’année à venir : formations conjointes, mise à jour des plans Orsec, des guides des ports et refuges, amélioration des procédures de lutte contre la pollution, campagne de sensibilisation sur les espaces protégés ou la sécurité en mer… Au programme de l’année, on trouve même une réflexion autour d’un « permis de navigation temporaire pour les navires participant aux manifestations nautiques »

Aucun pêcheur illicite dans la ZEE, insiste le commandant de la zone

Mais le point fort de la séance aura tout de même été la signature d’un plan de contrôle des pêches entre l’État et le Pays. Les autorités le savent : la surveillance de l’immense zone économique exclusive (ZEE) entourant le fenua est un sujet récurrent dans le débat public. Et des rumeurs courent chaque mois sur des bateaux de pêche étrangers naviguant entre les archipels. Aussi, le contre-amiral Laurent Lebreton, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, a tenu à être clair : aucun pêcheur illicite n’a été repéré depuis plusieurs années malgré l’amélioration constante des moyens de surveillance.

 

 

 

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