ACTUS LOCALESJUSTICESOCIÉTÉ

Opération aérocordage pour le GIGN

Jeudi en fin de journée à la base aérienne de Faa’a, les hommes du GIGN ont procédé à un exercice d’aérocordage à bord de l’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale.

Afin de mener à bien leurs missions, qui vont de l’attaque terroriste à la maîtrise d’un individu dangereux ou d’une mutinerie en milieu carcéral, les 35 hommes qui composent le GIGN se doivent d’être réactifs. Ils sont en alerte 7 jours sur 7 et 24 h sur 24 et se doivent d’intervenir dans un délai de trente minutes maximum. D’où l’intérêt de cet exercice d’aérocordage, moyen qui permet de se rendre dans des lieux difficiles d’accès, d’intervenir dans des délais très courts, de déposer des tireurs d’élite sur les toits de bâtiments ou dans la cour d’établissement pénitentiaire mais aussi sur des crêtes escarpées ou sur un bateau en pleine mer.

« L’utilisation du Dauphin est un excellent moyen car il nous apporte une capacité de projection importante. La Polynésie étant un territoire immense au domaine maritime très vaste avec des îles aux reliefs escarpés et aux atolls isolés l’hélicoptère nous permet de nous rendre un peu partout », explique le chef d’escadron David qui commande l’antenne du GIGN en Polynésie.

Vu le danger quasi inexistant d’une attaque terroriste sous nos latitudes, le GIGN intervient souvent en renfort de la police judiciaire essentiellement sur le trafic d’ice. Ils sont intervenus récemment dans le cadre des coups de feu qui ont été tirés en centre ville de Papeete pour interpeller les auteurs.

Article précedent

Quel risque d'accident nucléaire en Ukraine ?

Article suivant

Vos rencontres du week-end | 05.03.22

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Opération aérocordage pour le GIGN