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Une association anti-îles flottantes à Mataiea

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L’association « No to’u Here ia Mataiea » a été créée jeudi soir à Mataiea pour dire non au projet d’îles flottantes du Seasteading Institute et pour demander au Pays de résilier son accord avec le groupement. Plusieurs membres et proches du Tavini étaient présents.

Près de 80 habitants de Teva i Uta se sont mobilisés jeudi soir à Mataiea pour dire non au projet d’îles flottantes dans leur lagon. L’association  « No to’u Here ia Mataiea » a été créée à cette occasion, avec pour objet de « protéger la nature et les ressources naturelles, améliorer le cadre de vie, préserver les sites, et veiller à l’aménagement harmonieux et équilibré du territoire ». Le vice-président de l’association n’est autre qu’Antonio Soares Pires. Il dénonce le manque d’information concernant ce projet d’îles flottantes.

Sam Amaru, habitant de Papeari et père de deux enfants, est devenu la star des réseaux sociaux ces derniers jours avec une vidéo partagée plus de 4 000 fois et vue par plus de 17 000 personnes. Dans cette vidéo, il dénonce la décision du gouvernement d’ouvrir la porte au projet d’îles flottantes en Polynésie française.

Le collaborateur du député Tavini Moetai Brotherson, Steve Chailloux, était présent officiellement en tant que résident de Papeari. Il dit vouloir « manifester son mécontentement pour plusieurs raisons, notamment culturelles ». Steve Chailloux affirme avoir rencontré quelques-uns des promoteurs du projet d’îles flottantes qui ont annoncé la mise en place d’un rahui. Mais le professeur de reo tahiti dit « douter » de l’objectif réel de cette initiative.

L’élue UPLD et ancienne maire de Teva i Uta, Valentina Cross, était également présente jeudi soir. En pleine campagne électorale, le sujet est porteur pour la candidate Tavini. Valentina Cross a d’ailleurs profité de l’occasion pour attaquer son successeur à la mairie, et ministre de l’Agriculture, Tearii Alpha. Elle affirme qu’une réunion avec la population était prévue samedi avec l’un des promoteurs du projet, Marc Collins. Mais que cette réunion a été annulée pour être réorganisée par Tearii Alpha.

L’association « No to’u Here ia Mataiea » prévoit une pétition pour demander « de résilier sans délai le recueil d’intentions réciproques (…) conclu entre la Polynésie française et le Seasteading Institute ». Une manifestation pacifique sera aussi organisée tout le week-end prochain à Mataiea.

Notons que l’ancien ministre de la Pêche du gouvernement Temaru, Keitapu Maamaatuaiahutapu, était également présent.

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1 Commentaire

  1. Pito
    3 février 2018 à 13h43 — Répondre

    Encore une association « d’anti-tout » comme il en existe malheureusement partout au fenua. Avant d’hurler, toutes ces personnes devraient étudier les dossiers et voir avec le gouvernement les solutions qui peuvent être trouvées pour faire de ce projet quelque chose de positif pour notre fenua et notre jeunesse.
    Mais non, on monte une association, on râle, on n’amène rien de constructif. Je suis d’accord qu’il faut bien étudier le dossier, mais pas l’enterrer sans même réfléchir.
    Pauvre fenua on n’est pas gâté !!!!!

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