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La cocaïne saisie en Polynésie brulée à Nouméa

La gendarmerie nationale a procédé la semaine dernière, en toute discrétion, au transfert vers la Nouvelle-Calédonie de plus de 2 tonnes de cocaïne saisies ces deux dernières années en Polynésie française. La drogue doit être détruite par incinération dans une usine de métallurgie calédonienne.

C’est une information Radio 1, les militaires de la gendarmerie nationale basés en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie ont procédé la semaine dernière au transfert de plus de 2 tonnes de cocaïne entre Tahiti et Nouméa. L’opération, réalisée en toute discrétion, doit permettre la destruction de la drogue saisie ces deux dernières années lors d’opérations d’arraisonnement de voiliers navigant dans les eaux polynésiennes : la saisie de 680 kg de cocaïne au large des Gambier en février 2016, celles de 1,4 tonne entre les Marquises et Arue en janvier dernier, celle de 230 kg à Faaite en avril et celle de 500 kg aux Marquises en octobre.

Toujours selon nos informations, les autorités polynésiennes attendaient jusqu’ici le feu vert officiel du juge d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris, en charge de plusieurs de ces dossiers, pour détruire la drogue. Une fois ces actes signés par le juge, la cocaïne a pu être transférée la semaine dernière à Nouméa. Elle doit y être brûlée dans une usine calédonienne de métallurgie. En août dernier, la gendarmerie nationale de Nouvelle-Calédonie avait déjà communiqué sur la destruction de 1,4 tonnes de cocaïne selon le même procédé. Il s’agissait de drogue saisie par les autorités françaises aux Tonga.

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