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Une réception des fresques en musique pour l’OPH et Ono’u

©Natan Decarrière

L’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) et Ono’u se sont réunis jeudi après-midi pour un tour d’horizon de quelques fresques réalisées dans le cadre du 6e festival Ono’u. Des artistes comme Bordalo II et Case Maclaim étaient présents et ont signé leurs fresques pour officialiser la remise à l’OPH. Les habitants des quartiers concernés se sont joints au cortège pour un mouvement de partage musical et convivial.

À l’occasion de ses 40 ans, l’OPH s’est associé au festival Ono’u pour réaliser depuis le 15 octobre plusieurs fresques dans des quartiers sociaux gérés par l’OPH. Neuf œuvres dont sept au sein des résidences de l’OPH ont été produites par des artistes locaux et internationaux, parfois même avec l’aide des habitants intrigués mais impliqués dans le projet. La proximité a été développée ainsi que l’embellissement de certains quartiers comme la résidence d’Hamuta Val, les Hauts de Vallons et les Hauts du Tira. L’artiste allemand Mclaim a notamment réalisé des mains géantes tenant un ‘ukulele. Ces mains appartiennent à Matahi, un luthier local basé à Faa’a. Les artistes étrangers, d’une culture différente, s’imprègnent du cadre local pour réaliser leurs œuvres. Artur Bordalo ou Bordalo II de son nom d’artiste est portugais et c’est sa quatrième participation au festival où il prend toujours autant de plaisir. Il a réalisé un requin en relief avec des matériaux recyclables sur un bâtiment situé près de l’OPH. Sans ce travail d’artiste, il n’aurait probablement jamais mis les pieds au fenua.

Cette collaboration récente avec l’OPH a permis d’exporter l’art du centre ville vers des quartiers plus reculés. L’objectif reste identique, apporter de la couleur et de la joie aux résidents, comme l’explique Moana Blanchard, directeur de l’OPH.

Des habitants du quartier se sont joints au cortège munis de ‘ukulele et de tam-tam pour entonner des chants locaux en l’honneur des fresques. Les retours sont positifs et ces initiatives permettent à des quartiers qui peuvent se sentir délaissés de vivre une nouvelle jeunesse.

©Natan Decarrière

 

 

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